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lio : antre bleu

22 mars 2009

mots

Il n'y a de l'être sans être,
Quand un son se transforme en musique,
Une vie commence à naître
Quand le réel est bien plus que le physique.

Je reprend ma plume,
Je répand la douceur noire,
un café avec amertume,
Des soirs d'ennuis dans l'encensoir.

Le mot est un parfum,
La virgule une senteur,
D'un même langage qui ne fait qu'un
Devant la rage du censeur.

Les armes n'ont jammais été aussi forte
Que lorsqu'elles expriment,
Douce révolte,
Le sens de la rime.

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14 juin 2008

dancing hall

Quand je la vois danser dans ce dancing hall alors qu'elle m'a fait un signe de la main après en avoir doucement éconduit un autre, je n'avais qu'une envie, celle d'être au plus près de son corps dans une danse lascive qui nous unirait sur la piste et même peut être au delà.
J'avais envie de ses courbes qui danseraient lascivement avec les miennes. J'avais envie de mes mains sur le croeu de ses hanches tandis que nos bustes se chercheraient comme dans un duel de caresses et de frolement.
Je me suis rapproché d'elle, évitant les autres danseuses et les regards des mâles m'invitant à leur livrer bataille. Elle était là plus belle encore maintenant de si près. Elle faisait onduler son ventre comme pour crées des valées et des monts qui inviterait à boire à la source sacrée. Quand elle me voit d'un sourire silencieux, elle s'approche tout prêt de moi, son dos dansant sur mon torse, ses fesses frolant les miennes. Elle faisait naître un désir déjà présent. Nos lèvres mirent trés peu de temps à se rencontrer. Ses mains à elle sur mes fesses, tandis que j'avais déja posé les miennes sur ma poitrine, nos langue s'emmêlaient et se démêlaient de plus belles, provoquant par moment des ondées électriques traversants nos deux colonnes vertébrales. D'un signe de la main et d'un regard coquin, elle m'invite à sortir de ce bar. Elle préfèrait soudain, la fraicheur du parvis à la chaleur des corps moites de cette boite de nuit.
La prenant par la main, je l'invite donc dehors. Après l'avoir milles fois embrassé et que mes mains commençaient à peine à découvrir son corps,  je lui propose une cigarette que je lui allumes, le regard plein d' envie pour la suite des évènements.

20 mai 2008

vermillon

Vermillon, comme le teint hâlé de ta peau,
Enluminée d'un sommeil chaud et salvateur,
Respirant l'expiration du vent le long des fontaines d'eau
Me plongeant dans une béatitude, créant des visions vapeurs
Il n'y a q'un seul soleil pout tant de plages
Les ïles au trésors ne seront que les ronflements,
Linéaires d'un Monoî, sur corps écrits comme de douces pages
Où l'esprit rejoint le sensuel à travers la marée lentement,
Ne t'empêche point de relever ton intimité si proche du large.

27 février 2008

encre seche

Je ne suis pas en panne d écriture mais en reconstruction, je ne veux pas arrêter le blog mais je crois que je n ai pas vraiment le style qui me permettrait de faire passer mes états d 'âme de façon poétique. Beaucoup de chose à remettre en place, Il arrive que l on enlève des briques et que tout s éffondre, il faut reconstruire par la suite. Pleures souvent mais ca va. j ai des épaules a mon écoute et je vais consulter.

édit : voila je me sers d'un blog que j ai déja crée comme foure tout : instantanées, je l ai référencé dans mon fil.

24 février 2008

journal de campagne

Déja je voudrais dire que j'ai été absent pendant une semaine, d'où mon absence de réponse à vos commentaires. La vie m'a appelé sur des champs de batailles que j'ai fortement apprécié. Ensuite ça risque d'être une note brute de pomme juste envie de lâcher mes impressions, commentaires, errances du moment sur quelque chose qui aura sans doute beaucoup d importance dans ma vie. Un bilan pour moi aussi pour que je puisse relire. Si ma note est longue, non finalement je m'en excuse pas sourire 

Dimanche 17 février :

Je prend mon mal en patience, je vais prendre le train, je sais que je vais débuter une semaine folle, faire pratiquement le tour de la France ça demande une énergie particulière, un état d'esprit de conquérant. Je m'en sens capable, le serais je, éternel débat dans ma tête d'albatros, puis je ce que je veux ou veux je ce que je puis je?

Bref c'est l'heure du transport des troupes,  je suis accompagné d'Alex le président de la Cé sur Strasbourg et compagnon d'arme d'une semaine. L'éclaireur me dit que je suis trop chargé. Personnellement je ne trouve pas, coquetterie masculine et puis je dois voir ma douce donc je me soigne.
On arrive sur paris les deux heures et demi de tgv sont passé comme tank dans un champs plat , encore une fois nos cerveaux en ebullition et je sens que je vais me plaire dans ce syndicat qui reconnaît mes valeurs et visiblement prêt à exploiter ce que je pourrais appeler des talents balistique presque insoupçonnés. Là, le temps des opérations  se rallonge fortement encore, ce qui maintenant au vu de la semaine est presque un repos mérité. On prépare le terrain de la guerre. Nos armes sont les mots, nos minutions notre image. Je me fait moi même, petite main, créatrice de minutions.
Je rencontre une autre compagnon d'arme qui très vite commence à me taper un peu sur le casque mais bon il est solide il a résisté a d'autres batailles. On semble visiblement tous les deux avoir des caractères forts et c est à celui qui aura le dernier mot. En l'occurrence, j'ai l'impression d avoir gaspillé quelques minutions mais elles ne m'ont pas été utiles donc pas de regret sinon l 'idée que finalement j ai  un caractère en acier inoxydable, ce qui me rassure et sera non négligeable pour la suite. . Il faut dire que j'ai fait sa connaissance au moment où j'ai énormément douter et à raison sur les capacités de voir ma douce le surlendemain et elle en faisait limite un jeu qu'elle comparait avec son envie de ravitaillement dans une cuisine bien précise.
Arrivé sur Rennes, prises en charges des dortoirs, mise en place du QG. Plan de bataille pour le lendemain. Repos préparatoire de courte durée.

Lundi 18 février :
Premier contact avec le champs de bataille. On voit le bastion de notre principal adversaire, sa forteresse à conquérir, on s'y familiarise. C'est le moment où je dois faire mes premières armes alors que je ne comptais ce jour là et a ce moment là n'être que le cibiste. J'appréhende un peu mais me rend compte très vite que j 'atteins ma cible, je dois parler devant un amphithéâtre de 50 étudiants a peu près et les 50 semblent m écouter, je suis plus concentré sur mes bafouillèrent mais me dis que c'est mes premières armes et que la justesse du tir viendra. L'ennemi semble ne pas vouloir occuper le terrain aujourd'hui hui on a toute latitude pour avancer. Je fais une autre intervention cette fois dans une salle avec moins d'élèves et ce-là me semble déjà plus naturel. A côté de ce là je distribue des tracts, la propagande militaire est très importante dans cet opération. Juste une petite échauffourée, où l'un des alliés des ennemi essaie de faire monter la pression, semble montrer que ce qui se joue n'est pas une blague. On nous arrache ce qui fait notre reconnaissance, sur ce bastion étranger, les pétitions pour notre programme.

Il est l'heure du ravitaillement et Zaboo en cantinière émérite et surtout complice très agréable m'invite chez elle. Je suis le seul qui bénéficie de ces rations de luxes. Dans un campement qui conviendrais tout a fait à mon havre. J'aime les couleurs chaudes de ces murs et les dessins de sa fille. On parle de nos vies en dehors de nos batailles et à l'intérieur de celle ci. Je me rend compte que j'ai toujours été un battant. Je me rend compte aussi que Zaboo aurait été la mère que j aurais idéalisé d avoir... et en même temps l'amie que j'imaginais.
Je me suis réconcilié avec l'autre soldat. J'avais très vite décidé avec le compagnon d'arme strasbourgeois que je serais sûrement le plus mur des deux et le plus apte a savoir dans quel corps doivent se loger les minutions.
Nous avons le plaisir d'aller dans une autre cantine, où j'ai la chance de manger une seconde crêpes. Les portions de ravitaillements sont très conditionnés durant cette période d'hostilité et nous le savons tous, nous profitons donc de ce moment d'accalmie. Avant que la vrai bataille ne commence.

Mardi 19 février : La compagnon d'arme qui avait tapé sur mon casque nous a lâché, indigestion face aux rations militaires ou tract liés a la bataille, on ne pourrais donner les raison de cet acte. personnellement je ne suis pas sur le terrain des opérations que j aurais voulu occupé en ce jour et je n aurais pas la permission attendu. Je suis pressé d enfin rencontré nos adversaires et de pouvoir commencer à me faire une idée de leur méthode. Je laisse donc parler celle d'en face qui lancera ses minutions contre nous en premier et quand le chargeur de son arme est vide, je commence moi même lancer les hostilités. Visiblement les cibles semblent mieux touchés et les étudiants mieux m écouter. Je commence à prendre plaisir à ce-là. Le reste se passe dans un combat en mêlée mais plutôt de bonne humeur. Disons de meilleur humeur que ce que l'on attendait. Journée donc assez satisfaisante qui renforce encore ma volonté soldatesque et mon engagement volontaire.

Mercredi 20 février : A peu près la même chose mais le champs de tir est trop mou je m'y ennuierais presque. Certains compagnons d'arme semble fatigué et démotivé. Je sais que je serais sur un autre champs de bataille dés le lendemain, je proteste un peu sur la lenteur et l'inaction des opérations mais je me contente de ce là. l'après midi, je m'entraîne à toucher des cibles beaucoup plus chirurgicales et je parle a chaque étudiant cherchant à le convaincre en individuel. Encore un tir de charge plus lourde, dans une intervention en amphi mais cela passe sans problème. Les anglais ont encore tiré les premiers. Je parais tellement candide qu'il ne se méfie pas assez même s'ils commencent à avoir des doutes sur mes réelles compétences. je réserve mon impact pour les batailles à venir. Le résultats est satisfaisant nous progressons dans les lignes ennemies et regagnons du territoire.

Jeudi 21 février :

Changement de site, Bordeaux.  Une grande confiance m'est attribué nous commençons la bataille à deux, j'interviens en amphi avec une aisance naturelle qui m'étonne et comme toujours avec l'attention du public alors qu' en face l'autre ne réussit pas forcément à la capter , l lassitude d un discours dejà entendu la veille. Beaucoup de frappes chirurgicales.
Deux heures avant la fin de l'opération sur le site là de Bordaglia et la je décide de placer une mine. J'associe notre principal ennemie à un parti politique avec lequel il n'assume pas tout a fait l'affiliation. Je me suis fais entendre et visiblement le coup semble avoir porter ses fruits. Je me fais entouré par le commando de force adverse et un lieutenant me lance une partie de notre propagande sur le casque. Nous allons voir les casques bleus portons plainte pour tactique illicite. Celui qui m a lancé le projectile est un grand lieutenant de l'armée ennemi, j ai fait mouche, il disparaît du champs de bataille pendant un moment et les autre soldats sont tous en recherche d'ordre la cibi à l'oreille. J'ai eu une montée d'adrénaline comme lorsque l'on est pris pour la première fois au milieu d'une rafale de mitraillette et qu'on y survit. L'éclaireur strasbourgeois avec moi, lorsque la bataille est fini et que l'on fait la géostratégie est assez fier de moi.
Ce soir, il peut y avoir une vrai fête à la caserne, nous avons presque fait tomber, un bastion. En tout cas encore une fois nous progressons grandement sur les terres de l'ennemi.

Vendredi 22 février :

Mission camouflage, j'interviens sur les petites cibles groupées en faisant de l'intervention en travaux dirigés et surtout je fais de la micro frappe chirurgicale en parlant avec des petits groupes isolés et des individus cible à part. J'essaie d'éviter le champs de bataille centrale sous les conseils de l'éclaireur strasbourgeois et pourtant je sens que plusieurs fois mon sang boue et que je tenterais bien une percée. Nous avons cependant au regret de certains choisis la méthode la plus pacifique, notre seul arme étant les mots et le seul champs de bataille accepté par notre état major la bataille démocratique. Pourtant en face, cela cognait fort et nous étions la cible à abattre alors qu'il s'agissait d une bataille entre 4 groupes.
Au moment de la géostratégie arrive le cantiner local qui m'informe que mon paquetage est chez lui qu'il n 'a pas les moyens de détruire les lignes barbelés et qu' il ne pourra me permettre de dormir sur le campement cette nuit.
J appelle ma douce pour lui dire que ma perm a lieu plus tôt mais que je n'ai pas de lit disponible à la caserne. elle me rappelle pour dire que je peux dormir chez elle. Entre temps on a les résultats et l'ennemi est neutralisée sur un des sites, on se retrouve à égalité sur nos positions. Sur un autre site nous avons progressé et lui même régressé mais son territoire est encore plus vaste que le nôtre. Les étudiants du site, ont commencé a sûrement avoir une mauvaise image de leur défenseur.
Je remonte donc sur Paris pour aller dormir et la commence une autre bataille plus pacifique  avec ma douce où je marque des points mais que je ne évelopperais pas ici. Ne mélangeons pas l'amour et la guerre.

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16 février 2008

albums

Laissez la place quelles ont, aux vieilles photos jaunies.
Ne plus retournez le guéridon, fermer les albums.
Les tiroirs et les malles des instants bénies,
Ne sont plus qu'anciens et vieux capharnaüm.

La vie appelle en avant, loin des spectres,
Des rois et des histoires du temps d'avant.
Le temps n'est qu'un ancien et puissant sceptre,
Qui ne demande qu'à être dépousierrè par le vent.

Ainsi je mets mon pas devant l'autre,
Laissant à d'autres le goût du passé,
Les vieilles modes et colifichets d'autres,
les vieux parfums et odeurs dépassés.

Tout un chemin s'ouvre sur un soleil brillant,
La mer pas loin offre une nouvelle marée.
Un envol, le regard par l'éclat scillant,
Un feu, qui me crée  nouveau phénix coloré.

13 février 2008

première fois

Dans ce couloir de métro tu es apparu,
Comme celle que l'on attendait après mon arrivé,
Tu marchais vers nous mon impromptu,
Mes  sens se mirent peut être déjà  à dériver.

Nous fumes assis à cette table,
L'un assez éloigné de l'autre.
Ton souire déja comme une fable,
J'ai l'image des douzes  apôtres.

Quand tu commis ta premiere maladresse,
Ton regard toujours aussi pétillant,
Je savais que je ne m'étais trompé d'adresse
Pour refaire naître mes joies d'antan.

8 février 2008

peinture fraîche

Le café est encore tout fumant,
Dans sa tasse ébrèchée et pourtant fraiche.
Respirer à plein poumons lentement,
Le parfum de l'encre sèche.

Comme la texture  d'une façade,
Repeinte ou l'on voit encore les traces,
D'une couleur délavée de passades,
Un sol de coquillages à marée basse.

Tout est affaire de sentiment,
Quand les innocents et naifs,
Nouveaux jours se lèvent lentement,
Vers de lointains et si proches ifs.

edit : un vent nouveau accompagne l'albatros

1 février 2008

attentes

Comme un doux parfum de quelque chose a venir,
Quand la lumière du jour s'éteint sur la ville,
Un parfum de canelle, une nouvelle page à lire,
Demain, ne se fait qu' à un bâtement de cils.

Sur la terre d'hier poussent les fleurs de demain,
Le silence est celui du repos prometteur,
Quand d'argiles, nous façonnons de nos deux mains,
Le chemin, la vie et son moteur.

Juste une respiration tranquille qui pousse au repos de l'âme
Un souffle comme le vent qui murmure enre les lignes du livre,
Jouant au tarôts de fines lâmes,
De passé, de présent, de futur, je reste ivre.

30 janvier 2008

au sotir du nid 4 ou le droit d'aimer

Voilà comme beaucoup le savent je reviens d'un week end à Paris, au retour du nid de l'albatros jumelle qui m'accompagne. Un superbe week end et pourtant un goût d'innachevé mais pourquoi me sens je toujours obligé de ne pas dévoiler mes sentiments, de les cacher au fond du nid d'en porter la marque mais de ne pas laisser les mots habiter mon discours. Aurais je une idée du tabou qui m'empêche d'offrir la plus belle des brindilles du nid.

Maman Albatros semble me dire le contraire, à chaque fois que j'évoque le sujet mais je crois que j ai été dans une famille où chaque fois qu'il s'agissait de se couver sous l'aîle de l'affection, c'était fait avec une sorte d'obligation, quelque chose contre son gré. Maman albatros adore les enfants mais a besoin de sa bulle, de sa liberté, son espace vital est immense et le bébé albatros, que je suis ( était, mais je laissse le lapsus n'est peut être pas innocent) a souvent du se perdre dans ce labyrinthe d'amour déja indicible dès le premier âge.
D'autant plus que j'ai appris que le premier regard de maman albatros n'était pas un regard d'amour mais plutot une sorte d'étonement face au gros oisillon qu'elle avait dans les yeux ( devant arf laspus secundo ... ) , comme si elle semblait ne pas savoir que celui ci était celui qu'ils ont construit papa albatros et elle dans un acte d'amour.

Quant à papa albatros, sans procès, mais ce n'est pas chez cet homme enfant, regrettant presque milles fois ma naissance qui a failli le priver de celle qui joue à la fois son rôle de femme et de mère que j'aurais pu trouver un modèle. Me voilà donc dans mes postures amoureuses a chercher l'amour qui grandit. Non pas soi mais la partenaire, que moi albatros voudrait prendre sous mon âile.
L'accident de ma soeur, que j'ai déjà développé dans une note précédente est arrivé bien tôt. Enfin une soeur albatros blessée, ca arrive toujours trop tôt. Surtout lorsque l'on se sent  ( j aurais pu écrire sais ) responsable de ce qui c'est passé et que l'on se marque de l'interdit d"être apprécié à cause de celà.

A partir de là le peu de tendresse, l'amour devait être présent sinon je ne pense pas que j aurais pu survivre et aimer avec un coeur énorme comme le mien ( je disgresse en ecrivant a cette heure ci dans un état semi conscient au sortir d une sieste inexpliquée), a du se reporter sur soeur albatros qui se retrouvait dans l'état avancé d'un bébé albatros. Mon coeur d'albatros qui ne demandait qu'à murir s'est donc refermé comme s'il ne s'agissait plus que d'un caillou abandonné qui se mettait a battre mais dont je n ai  pas l'autorisation de regarder de près les battements lors de mes envols.

Ce n'est que très récement, apres avoir refuser a plusieures albatros l'amour qu'elles désiraient me donner que j'accepte enfin de dévoiler une partie de mes sentiments. Pour l'instant pour moi aimer une albatros c'était la réparer, regarder où sont ces failles, essayer de la réparer elle, n'attendant aucun retour, refusant même qu'il y en ai un. Je garde cette idée , mais je me suis rendu compte que de les réparer d'un côté et de les refuser de l'autre, je blessais malgré moi autant que je réparais. Jai refusé plusieurs coeurs tendues alors que j'avais tout fait pour qu'ils se tendent vers moi. De phrases assasines en négligences.
Aimer a toujours eu malgré moi des goûts de cendres, peut être moins fort maintenant, il ne reste plus que le tabou. Alors je préfère souvent garder l'affection reçue, Figer l'histoire au stade atteint, de peur de tout perdre, de me retrouver abandonner, à cette situation de presque nouveau né qui ne demandait qu'à être encore plus aimer.

Je n'ai jammais pu franchir le pas, me décider à prendre le risque que l'amour disparaisse alors que je me retrouve enfin dans un nid douillet que l'on s'est reconstruit a deux. Chaque amour vécu est comme une reconstruction du nid que j'ai du quitter trop tôt. Pourtant un amour adulte est un envol, vécu à deux, une façon de quitter les nids respectifs pour s'en constuire un ensemble.

Je me rend compte aujourd hui de la patience qu'il faut pour accepter que l'autre nous aime alors qu'en même temps, on se refuse à cet amour, qu'on refuse à recevoir ce que l'on désire lui donner. Je sais donner mais je ne sais recevoir. Et je crois que le chemin va être long par ce que nouvelle albatros semble se trouver dans la même position que moi du moins, c'est ce que j'ai cru comprendre, peut être saura t'elle en me lisant me dire le contraire. J'ai envie de lui offrir ce que j ai refusé à d'autres prendre le chemin qui lui permettra à elle aussi de découvrir qu'elle sait aimer, mais surtout qu'elle peut être aimer en retour.

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