Déja je voudrais dire que j'ai été absent pendant une semaine, d'où mon absence de réponse à vos commentaires. La vie m'a appelé sur des champs de batailles que j'ai fortement apprécié. Ensuite ça risque d'être une note brute de pomme juste envie de lâcher mes impressions, commentaires, errances du moment sur quelque chose qui aura sans doute beaucoup d importance dans ma vie. Un bilan pour moi aussi pour que je puisse relire. Si ma note est longue, non finalement je m'en excuse pas sourire
Dimanche 17 février :
Je prend mon mal en patience, je vais prendre le train, je sais que je vais débuter une semaine folle, faire pratiquement le tour de la France ça demande une énergie particulière, un état d'esprit de conquérant. Je m'en sens capable, le serais je, éternel débat dans ma tête d'albatros, puis je ce que je veux ou veux je ce que je puis je?
Bref c'est l'heure du transport des troupes, je suis accompagné d'Alex le président de la Cé sur Strasbourg et compagnon d'arme d'une semaine. L'éclaireur me dit que je suis trop chargé. Personnellement je ne trouve pas, coquetterie masculine et puis je dois voir ma douce donc je me soigne.
On arrive sur paris les deux heures et demi de tgv sont passé comme tank dans un champs plat , encore une fois nos cerveaux en ebullition et je sens que je vais me plaire dans ce syndicat qui reconnaît mes valeurs et visiblement prêt à exploiter ce que je pourrais appeler des talents balistique presque insoupçonnés. Là, le temps des opérations se rallonge fortement encore, ce qui maintenant au vu de la semaine est presque un repos mérité. On prépare le terrain de la guerre. Nos armes sont les mots, nos minutions notre image. Je me fait moi même, petite main, créatrice de minutions.
Je rencontre une autre compagnon d'arme qui très vite commence à me taper un peu sur le casque mais bon il est solide il a résisté a d'autres batailles. On semble visiblement tous les deux avoir des caractères forts et c est à celui qui aura le dernier mot. En l'occurrence, j'ai l'impression d avoir gaspillé quelques minutions mais elles ne m'ont pas été utiles donc pas de regret sinon l 'idée que finalement j ai un caractère en acier inoxydable, ce qui me rassure et sera non négligeable pour la suite. . Il faut dire que j'ai fait sa connaissance au moment où j'ai énormément douter et à raison sur les capacités de voir ma douce le surlendemain et elle en faisait limite un jeu qu'elle comparait avec son envie de ravitaillement dans une cuisine bien précise.
Arrivé sur Rennes, prises en charges des dortoirs, mise en place du QG. Plan de bataille pour le lendemain. Repos préparatoire de courte durée.
Lundi 18 février :
Premier contact avec le champs de bataille. On voit le bastion de notre principal adversaire, sa forteresse à conquérir, on s'y familiarise. C'est le moment où je dois faire mes premières armes alors que je ne comptais ce jour là et a ce moment là n'être que le cibiste. J'appréhende un peu mais me rend compte très vite que j 'atteins ma cible, je dois parler devant un amphithéâtre de 50 étudiants a peu près et les 50 semblent m écouter, je suis plus concentré sur mes bafouillèrent mais me dis que c'est mes premières armes et que la justesse du tir viendra. L'ennemi semble ne pas vouloir occuper le terrain aujourd'hui hui on a toute latitude pour avancer. Je fais une autre intervention cette fois dans une salle avec moins d'élèves et ce-là me semble déjà plus naturel. A côté de ce là je distribue des tracts, la propagande militaire est très importante dans cet opération. Juste une petite échauffourée, où l'un des alliés des ennemi essaie de faire monter la pression, semble montrer que ce qui se joue n'est pas une blague. On nous arrache ce qui fait notre reconnaissance, sur ce bastion étranger, les pétitions pour notre programme.
Il est l'heure du ravitaillement et Zaboo en cantinière émérite et surtout complice très agréable m'invite chez elle. Je suis le seul qui bénéficie de ces rations de luxes. Dans un campement qui conviendrais tout a fait à mon havre. J'aime les couleurs chaudes de ces murs et les dessins de sa fille. On parle de nos vies en dehors de nos batailles et à l'intérieur de celle ci. Je me rend compte que j'ai toujours été un battant. Je me rend compte aussi que Zaboo aurait été la mère que j aurais idéalisé d avoir... et en même temps l'amie que j'imaginais.
Je me suis réconcilié avec l'autre soldat. J'avais très vite décidé avec le compagnon d'arme strasbourgeois que je serais sûrement le plus mur des deux et le plus apte a savoir dans quel corps doivent se loger les minutions.
Nous avons le plaisir d'aller dans une autre cantine, où j'ai la chance de manger une seconde crêpes. Les portions de ravitaillements sont très conditionnés durant cette période d'hostilité et nous le savons tous, nous profitons donc de ce moment d'accalmie. Avant que la vrai bataille ne commence.
Mardi 19 février : La compagnon d'arme qui avait tapé sur mon casque nous a lâché, indigestion face aux rations militaires ou tract liés a la bataille, on ne pourrais donner les raison de cet acte. personnellement je ne suis pas sur le terrain des opérations que j aurais voulu occupé en ce jour et je n aurais pas la permission attendu. Je suis pressé d enfin rencontré nos adversaires et de pouvoir commencer à me faire une idée de leur méthode. Je laisse donc parler celle d'en face qui lancera ses minutions contre nous en premier et quand le chargeur de son arme est vide, je commence moi même lancer les hostilités. Visiblement les cibles semblent mieux touchés et les étudiants mieux m écouter. Je commence à prendre plaisir à ce-là. Le reste se passe dans un combat en mêlée mais plutôt de bonne humeur. Disons de meilleur humeur que ce que l'on attendait. Journée donc assez satisfaisante qui renforce encore ma volonté soldatesque et mon engagement volontaire.
Mercredi 20 février : A peu près la même chose mais le champs de tir est trop mou je m'y ennuierais presque. Certains compagnons d'arme semble fatigué et démotivé. Je sais que je serais sur un autre champs de bataille dés le lendemain, je proteste un peu sur la lenteur et l'inaction des opérations mais je me contente de ce là. l'après midi, je m'entraîne à toucher des cibles beaucoup plus chirurgicales et je parle a chaque étudiant cherchant à le convaincre en individuel. Encore un tir de charge plus lourde, dans une intervention en amphi mais cela passe sans problème. Les anglais ont encore tiré les premiers. Je parais tellement candide qu'il ne se méfie pas assez même s'ils commencent à avoir des doutes sur mes réelles compétences. je réserve mon impact pour les batailles à venir. Le résultats est satisfaisant nous progressons dans les lignes ennemies et regagnons du territoire.
Jeudi 21 février :
Changement de site, Bordeaux. Une grande confiance m'est attribué nous commençons la bataille à deux, j'interviens en amphi avec une aisance naturelle qui m'étonne et comme toujours avec l'attention du public alors qu' en face l'autre ne réussit pas forcément à la capter , l lassitude d un discours dejà entendu la veille. Beaucoup de frappes chirurgicales.
Deux heures avant la fin de l'opération sur le site là de Bordaglia et la je décide de placer une mine. J'associe notre principal ennemie à un parti politique avec lequel il n'assume pas tout a fait l'affiliation. Je me suis fais entendre et visiblement le coup semble avoir porter ses fruits. Je me fais entouré par le commando de force adverse et un lieutenant me lance une partie de notre propagande sur le casque. Nous allons voir les casques bleus portons plainte pour tactique illicite. Celui qui m a lancé le projectile est un grand lieutenant de l'armée ennemi, j ai fait mouche, il disparaît du champs de bataille pendant un moment et les autre soldats sont tous en recherche d'ordre la cibi à l'oreille. J'ai eu une montée d'adrénaline comme lorsque l'on est pris pour la première fois au milieu d'une rafale de mitraillette et qu'on y survit. L'éclaireur strasbourgeois avec moi, lorsque la bataille est fini et que l'on fait la géostratégie est assez fier de moi.
Ce soir, il peut y avoir une vrai fête à la caserne, nous avons presque fait tomber, un bastion. En tout cas encore une fois nous progressons grandement sur les terres de l'ennemi.
Vendredi 22 février :
Mission camouflage, j'interviens sur les petites cibles groupées en faisant de l'intervention en travaux dirigés et surtout je fais de la micro frappe chirurgicale en parlant avec des petits groupes isolés et des individus cible à part. J'essaie d'éviter le champs de bataille centrale sous les conseils de l'éclaireur strasbourgeois et pourtant je sens que plusieurs fois mon sang boue et que je tenterais bien une percée. Nous avons cependant au regret de certains choisis la méthode la plus pacifique, notre seul arme étant les mots et le seul champs de bataille accepté par notre état major la bataille démocratique. Pourtant en face, cela cognait fort et nous étions la cible à abattre alors qu'il s'agissait d une bataille entre 4 groupes.
Au moment de la géostratégie arrive le cantiner local qui m'informe que mon paquetage est chez lui qu'il n 'a pas les moyens de détruire les lignes barbelés et qu' il ne pourra me permettre de dormir sur le campement cette nuit.
J appelle ma douce pour lui dire que ma perm a lieu plus tôt mais que je n'ai pas de lit disponible à la caserne. elle me rappelle pour dire que je peux dormir chez elle. Entre temps on a les résultats et l'ennemi est neutralisée sur un des sites, on se retrouve à égalité sur nos positions. Sur un autre site nous avons progressé et lui même régressé mais son territoire est encore plus vaste que le nôtre. Les étudiants du site, ont commencé a sûrement avoir une mauvaise image de leur défenseur.
Je remonte donc sur Paris pour aller dormir et la commence une autre bataille plus pacifique avec ma douce où je marque des points mais que je ne évelopperais pas ici. Ne mélangeons pas l'amour et la guerre.