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lio : antre bleu
6 mai 2006

1855, Paris, la nuit. IV

Ainsi je l'accueille nue sur le lit, mes mains cherchant ses douces courbes. Elle cherche mon corps, s'étonnant de la froideur de celui ci. Elle sait ce que je suis mais ne l éprouve pas encore de l'intérieur. Après avoir frissonée, elle est cependant totalement disponible. Je pose donc mes lèvres sur son cou pendant que mes mains jouent avec ses boutons de roses qui pointent et me demandent d'agir. 118165094Elle se sent prête à mourir. je bois donc suffisamment de sang pour pouvoir lui offrir par la suite et la transformer. Jusqu'à maintenant nous vivons comme des maîtres libertins mais aucun de nous deux n'égale encore Nathanaël.

Nathanaël est un vampire américain, de la Louisianne qui fait un séjour à Paris. Il vient régulièrement dans la ville de lumière, où il trouve, d'après lui le luxe, et la volupté sans la pudibonderie américaine. Ce vampire est  un prince à sa façon. Il en a fasciné des vampires depuis son étreinte. Contrairement à celui qui l'a étreint, il sait profiter de sa nouvelle vie.
La blondeur de ses cheveux est comme un champs de blé parmi nous,  nous qui sommes une foule de  majestueux corbeaux. Un seul de ses regards, et êtres humains comme vampires sont plongés dans des feux de  passions dévorantes. Sa démarche légère laisse penser qu'il n'a besoin de poser les pieds sur terre. Sa voix mélodieuse peût être tempête comme hydromel. Il suit toutes les modes qui savent réhaussér sa beauté.
Nous avons eu la chance, ma muse et moi, qu'il  vienne s'héberger chez nous. Cet oiseau de nuit a trouvé que nous habitons un nid douillet, dans une endroit stratégique de la ville.lestat
Ce vampire, l'un des plus fascinant que j'ai rencontré, ne s'encombre de responsabilités. Celà l'aurait lié à une ville, ou un pays Cet oiseau, aussi libre que le vent, préfère collectionner les amants et les maîtresses, à travers le monde. Il a eu la chance de rencontrer les descendants directs de notre père à tous. Plutôt que d en tirer la sagesse, il les a défiés. La vie ne valant, pour lui, le coup d'être vécu qu'à condition qu'elle soit un défi dangereux.

Ce soir, alors qu'en attendant l'écrivain nous nous plongeons  l'un dans l'autre, avec douceur, ma muse et moi, il est parti chassé. Les humaines lui manquent un peu. Il est plus de deux heures du matin, il connaît Paris comme sa pôche. Les moments vécus ici  sont nombreux  même s'il ne s'encombre du passé.
Il s'arrête à la sortie d'un fumoir où il est  en présence de deux magnifiques humaines. Une brune et une blonde. Leurs formes généreuses augurent un festin qu'il sait apprécier. Elles sortent  d une soirée   où  boissons et opium étaient de douces liqueurs au goût de paradis.  Les deux sont dans un état  très prôches du divin. La présence d un être surnaturel ne les étonnent pas plus que celà. Il les devance plus qu'il ne les suit. Il aime bien, quand la proie,lui demande de s'occuper d'elle. En deux mots et quelques sourires, ses proies le suivent, docilement, chez nous.
Il a une chambre à lui, avec un canapé et son lit ici. Il a spécialement fait ramener ses meubles de là où il habite. Ce signe extérieur de richesse accroît sa réputation parmi nous. Il se pose sur le canapé, bien au milieu, et les deux chérubines l enserrent de leurs baisers, le prenant dans ses bras. Elles ont préalablement défait leur corsets qui ne tient que mollement, dévoilant leur magnifiques poitrines. Nathanaël savoure déjà les baisers mordants qu'il va pouvoir leur infliger. Il ressent leur plaisirs en lisant leur âmes. Il ne lit que du plaisir et se doute qu'elles ne savent pas qui il est. C'est leurs regards suppliant qu'il lit chez elles, demandant l'extase, c'est ce moment  qu'il préfère. Ces mains délassent rapidement leur corsage et il plonge la tête dans les vallées offertes.  Leurs odeurs, de laits juvéniles, le transportent et ses canines sortent de leur fourreaux, quand il ouvre ces lèvres. Les deux se regardent, face à face, et lisent le plaisir dans les yeux de l'autre, Nathanaël est un maître. Il cherche à leur faire atteindre le paroxysme, les deux, s'étant pris la main, dans un geste fraternel, d'union presque géméllaire. Le sang coule doucement mais aucune des deux n'en prend encore conscience. Quand l'un des deux voit le sang perler, elle admire ce rouge écarlate, suit la goutte du doigt, et l amène a sa bouche, comme hypnotisée par le plaisir reçut.  Elle ne s'inquiète de cet écoulement, admirant le jeu de son amant. L'autre s'est endormie, un sourire d angelot sur le visage, la plus endurante des deux ne tarde pas après avoir poussé un cri d'extase a faire de même. Nathanaël referme les plaies. Après une heures de sommeil , il leur tend ses lèvres, une dernière fois, leur demandant de partir, et leur promettant de se revoir.
Nous ne nous sommes pas encore rhabillés. Nous nous massions délicatement et tendrement après l'amour. Nous aimons ce moment où la tendresse est plus forte que l'envie.  L'attente de Baudelaire et les cris de plaisirs de la victime de Nathanaël, nous replongent, ma muse et moi, dans une envie ardente.  Pour m indiquer son désir, elle me mord le poignet. Je m'intéresse à son cou et le sang coule doucement le long de sa poitrine. D'une main, je déssine des arabesques sur son ventre . De l'autre, je récupère une partie de son sang et porte mes  doigts  à sa bouche. Elle goûte à son propre sang.  Après avoir provoqué nos goûts et nous être embrassés, mélangeant nos deux sangs  elle me dit :
"- merci beau vampire de m'avoir transformé un soir de l année dernière, depuis tu ne cesse de m'aimer
- C'est moi qui te remercie d'être disponible avec la vie si trépidante que l'on mène, tu es ma maîtresse préfèrée.
- Toi tu m as tout appris, et même quand je suis avec mes amants, je ne cesse de penser à toi."

Le jour se lêve doucement dans une teinte grise. Nathanaël se prépare donc à dormir et nous faisons la même chose dans les bras l'un de l'autre. Baudelaire nous rejoindra ,peut être la nuit prochaine. Il s agit d une des périodes dont je me souviens le mieux dans ma vie vampirique. La rencontre de ce quatuor maudit.

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Commentaires
L
blackbird : elle viendra
B
De ta nouvelle passe très bien, et malgré un cinquième opus, le récit ne faiblit pas dans son rythme et sa tension.<br /> <br /> Continue à nous surprendre comme tu le fais si bien, j'attend la suite avec impatience.
L
sandrine : je verrais ce que je peux faire
S
merci pour tes textes, je les trouve extraordinaires...vivement le prochain, il me tarde...j'aurais quelques pensés à te partager pour que tu puisses les mettrent en vers ...nous en reparlerons à l'occasion si tu le veux bien... tu deviendras mon negre...lol...et oui encore un...lol...
E
...dans la palette de couleurs que tu maîtrises ... tu peux faire de ce ton ta dominance artistique ...c comme tu le sang ... l'important c que tu te fasses plaisir ... on ne peut qu'approuver ... et respecter ton choix ... en espérant ... des vices... oups !!! des délices ...
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