15 juillet 2007
marche
Le pas se fait singulier comme un élément d'une multitude de singulier. Il y a le pas de danse, le pas rythmée, le pas cadencée, le pas chaloupée. Il y a le pas déterminé qui va de l'avant qui nous entraine. Il y a le pas immobile, flanant presque du surplace qui vogue au gré des sens, nous fait flotter au dessus de l'eau entendue, ne faire qu'un avec la lumière ressenti, nager dans l'eau effleurer par la main. D'un pas à l'autre on devient arpenteur du silence ou echo du bruit berçant. On finit par se coucher et les pieds s'éteignent comme le souffle. Plus de battement de coeur, plus d'empreinte à la surface.
Publicité
Publicité
Commentaires
L
A
E
V
L