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lio : antre bleu
21 avril 2006

1855, Paris, la nuit. II

Apres lui avoir laissé ce goût d'inachevé, je quitte cet être merveilleux. Le traducteur des nouvelles fantastiques d'Edgar Poe, ne peut se contenter de cette visite au goût d'inachevé, j'en suis certain. Pour ma part, je part raconter le début de cete aventure ennivrante à ma muse. Son souhait est entrain de se réaliser. Je retourne avec plaisir à notre " manoir".
Il s'agit d un petit nid d'amour au quartier latin, en face du moulin rouge. Au deuxiemme étage, au dessus d un studio d'artiste. Ce refuge à été choisi, plus par la proximité de la fievre parisienne que pour son luxe, mais il est assez grand pour nous abriter tous les deux. De temps en temps, quelques amis  et amants de passage. Dans un vestibule aussi grand qu'une chambre à coucher, se trouvent nos vêtements. il faut bien ça pour des être de la nuit aussi distingués que nous deux.

C'est une grande fiérté pour moi de pouvoir m'habiller à la derniere mode , accompagnée du joyau qu'est ma maitresse, muse et compagnon d'éternité. Les couleurs proches de la nature sont celles qui se marient le mieux avec sa chevelure aussi belle que l'aurore. Déjà lorsquelle était humaine, elle resemblait à une fée. Son teint aussi proche du blanc immaculé, l'a fait encore plus ressembler à une elfe. Quant à ses formes, elles sont tellement généreuses qu'elles ont fait tourner la tête aux peintres de ce quartier. Le peintre boiteux et un peu fou, a fait une superbe esquisse d 'elle, nue. Elle est accrochée au salon et c est un des plus beaux tableaux de notre refuge qui n'en est pas dépourvue.

En ce moment, nous acceuillons un vampire d'une grande beauté. La blondeur de ses cheveux est si rare parmis notre espèce. Sa silhouette longiligne en fait un des plus beaux vampires jamais rencontrés. Quant à sa façon d'apréhender la vie, comme les sources de canahan remplies de lait et de miel, en fait un amant sensuel que nous partageons ensemble, ma muse et moi. Il s'entiche aussi de mortel, mais il n'y a que du plaisir dans les relations entre nous. Trois libertins pour une éternité à partager. Cet amant de passage me fait penser qu'un nouveau quatuor si bien accordée est entrain de naître.
Quel plus bel acte d amour que d offrir l'éternité a ceux qui nous sont chères. Ma muse ne cesse de m'en remercier. Nos sangs bouillonnent comme un rappel à l ancienne vie. Qaund je caresse une peau, j'y découvre un téritoire immense et inexploré. Le contact entre nos levres est aussi agréable qu'une goutte d'eau en plein désert. Nos corps sentent l'encens et la mire. L'éternité nous offre une soif de corps sans tabou. Les amants et maitresses se succedent, vampires ou humains. Quand aux jeux avec ma muse, ils deviennent délectables à souhait, nos sang melangés lors de baisers passionés nous incitent aux plus belles des morsures qui dans notre condition ne laisse pas de trace.

Je leur annonce donc que l ecrivain va bientot se mettre en route vers nous. Nos sangs melangés fêtent ce nouveau compagnon. Nos corps se cherchent, nos langues se trouvent. Le corps de ma muse est partagé par ses deux amants. Je me perds dans la blondeur des cheveux de ce vampire, un peu cousin d'amérique.

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Commentaires
L
mon anjumelle : dernier episode demain ou lundi. Tu es ma muse et tu m inspires les plus beaux de mes mots. Je t'invitente tendres baisers<br /> <br /> Fauve : petit erreur mais exercice de style...
F
le moulin rouge au quartier latin ? (plutôt Pigale)<br /> c'est un Paris de téléfilm américain !<br /> <br /> un rêve.
A
comme je te l'ai dit, tu traverseras les ages passes et a venir...<br /> tes mots je les enferme dans notre boite a bijoux...un reve, un de nos reves que toi seul pouvait mettre en forme...et quelle forme!<br /> sublimissime mon anjumeau que j'invitente et a qui je fais de tendres baisers...
L
black bird : je me le suis déja demandé...
B
Je comprends pourquoi tu voulais qu'hier je lise ta nouvelle. Par manque de temps j'ai du repousé cette découverte à ce matin. Quel découverte !<br /> <br /> Je dévore tes lignes comme un assoifé à qui on présenterait une coupe d'Ambroisie. Tes nouvelles sont remplies de références culturelles, les vampires, Beaudelaire, le Paris de 1855. Tu nous y emmènes par tes mots, on s'y plonge, on ne peut s'empêcher de finir avant la fin, et à cette fin on est déçu qu'il n'y ait pas de suite.<br /> <br /> Très bonne écriture pour une nouvelle vampiresque, tu donnes le ton, le si bémol, la note du diable. Ce ton de souffre, ce ton libertin, c'est juste. Peut-être serais-tu une réincarnation d'un libertin d'un autre siècle cher lio ?<br /> <br /> Merci pour cette lecture offert avec ta générosité et ta simplicité.
lio : antre bleu
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